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La Hussarde
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23 juin 2014

Saveurs d'été

toi_et_moi

C'est l'été maintenant et s'abat sur la capitale dans l'air chargé de pollution la chaleur écrasante. Le grand appartement est vide, sauf le salon et ta chambre qu'envahit notre amour soudain, rien d'autre n'a jamais existé en fait que les persiennes à demi-fermées et le verre de grenadine fraîche que tu portes à mes lèvres, je me souviens de tout mais reste l'Essentiel : l'infinie douceur et l'insoutenable brutalité- les deux ensemble- qui réunit toujours nos corps enfiévrés, drogués, fous l'un de l'autre. 

Je ne peux que noter que tu as raison. Depuis qu'on s'est retrouvés mes seins ont gagné une taille, ils sont souvent lourds, durs, douloureux, seules tes mains larges et puissantes parviennent à les soutenir, j'adore ta façon de me les prendre, je pourrais jouir par les seins tu dis et je crois que oui, avec toi je pourrais.

Tes mains ce furent la première chose que je regardai il y a très longtemps, quand je te vis pour la première fois c'en est devenu une légende presque entre nous, la grande salle de réunion où j'avais fait asseoir cet homme en apparence bien sous tous rapports, dans son élégant costume et sa chemise blanche, qui avait eu le toupet de troubler ma pause de midi et que je recevais bon gré mal gré, graine de commerciale déjà...J'avais du mal à ne pas les regarder, elles me disaient tout le contraire de ton apparence, un bref instant j'avais imaginé non même pas imaginé juste elles s'étaient imposées à moi un instant sur mon corps et ça avait été si brûlant et fulgurant que j'avais relevé la tête pour plonger mon regard dans tes yeux pers et poser une question très professionnelle.

Avec la même application je te regarde pendant que mes lèvres assoiffées caressent ta bite délicieuse et dure comme le béton, tu m'avais dit que tu travaillais dans le béton, je ne savais quoi répondre, je ne comprenais pas grande-chose à tout ce que tu racontais, sauf cette étrange pulsion commune qui je le sentais confusément, s'installait, obsédante, sucrée, ta peau, salée, tes lèvres fines, bestiale, ton odeur, cette envie terrible et tenace, ce lien charnel déjà si puissant alors qu'on s'était même pas touchés...Comment ce jour-là ai-je pu te laisser repartir ?...

Jamais un homme ne m'a aimée comme toi, entièrement, totalement, à m'enfoncer sa langue tout au fond de mon ventre, nonobstant l'odeur fade et un peu écoeurante de mon sang, pourquoi tu fais ça toi, tu t'en fous, tu aimes tout de moi, comment c'est possible...C'est possible comme j'aime retrousser ton gland avec délicatesse et provocation de mes lèvres douces, puis t'enfoncer tout au fond de ma bouche, et goûter quelques perles de ton sperme.

Tout est possible.

Là tu me défonces et pour que tu ailles plus loin je relève mes jambes tant que je peux, crucifiée, écartelée, douloureuse sous ton grand corps, écrasée sous tes muscles d'acier j'aime encore, juste pour le plaisir, lutter tant que je peux, de toutes mes forces, te repousser et m'ouvrir à la fois, jusqu'à ne plus pouvoir qu'accepter la déferlante inouïe du plaisir, et entendre soudain, en même temps, dans l'été triomphant, monter le râle de ton plaisir à toi...

 

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Commentaires
N
Oui l'image est belle. L'élégance dans laquelle est traitée cet instant de profonde intimité loin de toute vulgarité, capte tant le cerveau qu'un partage de la sensualité de l'instant...<br /> <br /> Merci pour ce texte
P
Tu es aussi belle côté pile que côté face Volcane :)
P
Quelle belle image !<br /> <br /> Vous êtes superbe(s) ...
C
Il est en effet possible de "jouir par les seins"<br /> <br /> <br /> <br /> CdE
I
Une déclaration pleine de puissance ou se découvrir à travers de nouveaux possibles. Le désir vrai.
La Hussarde
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